Bonne nouvelle pour les acteurs de la filière tomate en République démocratique du Congo (RDC). En effet, la transformation agroalimentaire est un secteur prometteur dans ce pays d’Afrique Centrale, un pays à forte potentialités agricoles avec plus de 80% de terres arables disponibles.
Malgré cela, explique agridigitale.net, la production locale est insuffisante pour couvrir les besoins de toute la population. Le peu de culture qui est fait, a du mal à être transformer et conserver surtout la tomate qui a une courte durée de vie.
Ayant constaté ce manquement, Déborah Masiala, s’est lancée dans la conservation de la tomate sur une longue durée mais de façon naturelle. D’après elle, la RDC subit un problème de gaspillage alimentaire.
« Il y a des gens qui récoltent leurs tomates et amènent sur le marché, Après 10 à 15 jours sans vente, les tomates commencent par se détériorer. C’est la raison qui m’a poussé à m’investir dans la conservation de la tomate à long terme pour éviter ce gaspillage alimentaire », confie Déborah Masiala, promotrice de M’AMOUR à agridigitale.net.
Avec un investissement de 500 dollars, la jeune entrepreneure a démarré son projet en étant sûr d’atteindre ses objectifs.
M’AMOUR Production est spécialisée aujourd’hui dans la transformation et la conservation de la tomate mais également des fruits et légumes naturelles.
Son unité est approvisionnée en tomate frais et bio sans produits chimiques par un fournisseur dans ville de Kisantu (120 km au sud de Kinshasa), réputée pour ses diversités agro écologiques.
Le processus de production respecte les normes du système sanitaire et alimentaire et les tomates M’amour ont été testé à l’Office congolais de contrôle (OCC) spécialisé dans l’inspection et la certification des produits alimentaires.
La jeune femme veut faire d’autres expériences dans la transformation de l’oignon en poudre et la conservation des pommes de terre. Bien que sa startup a récemment commencé la production, ses produits sont très appréciés dans la sous-région ouest-africaine.
Elle invite par ailleurs les femmes à oser entreprendre et à rester courageuses face aux situations difficiles.
« Ne lâchez pas à cause de l’échec que vous pouvez rencontrer sur votre chemin entrepreneurial car l’échec est une opportunité de refaire mieux les choses », conclut-elle à agridigitale.net.
Moctar FICOU / VivAfrik